Journal L'Étudiant Noir

CLUB DE PAIX ET DE COHÉSION SOCIALE DE L’UNIVERSITÉ DE PARAKOU : Une journée de salubrité lance officiellement les activités

• Une initiative de Yannick Otchoumare

En cette journée du 8 mars, consacrée à la célébration des droits des femmes, le Club de Paix et de Cohésion Sociale (Cpcs) de l’Université de Parakou (Up) a marqué le début de ses activités à travers une initiative citoyenne : une vaste journée de salubrité. Aux côtés de plusieurs institutions et associations étudiantes, le club a mené une opération d’assainissement sur le campus de l’Up. Parmi les partenaires ayant répondu présents figuraient le Cbels, l’Union Culturelle Artistique Olatomi de l’Université de Parakou (Ucao-Up), l’Ensemble Artistique et Culturel des Étudiants de Parakou (Eacep) ainsi que Esprit Juriste Ong. L’initiative a également bénéficié du soutien des Scouts et de la Croix-Rouge universitaire, qui ont mené une activité similaire en ce jour.

✍🏿 Sylvie AKPO & Jorès Nongbédji HODONOU (Stgs)

Dès les premières heures de la matinée, les participants se sont mobilisés pour assainir plusieurs zones stratégiques du campus. De l’esplanade de l’université au nouveau pavé, en passant par les décanats de la Flash et de la Fdsp, le réfectoire, le rectorat et le portail Ecobank, chaque recoin a été soigneusement nettoyé. À l’issue de l’activité, le coordonnateur général du Cpcs-Up, Yanick C. Otchoumare, a adressé ses remerciements à l’ensemble des participants et partenaires. Il a souligné la coïncidence entre cette action environnementale et la Journée Internationale des Droits des Femmes (Jif), estimant qu’elle revêt une double portée :« Cette journée de salubrité n’est pas anodine. Elle marque le début des actions du Cpcs, mais surtout, elle symbolise notre soutien aux femmes pour leur rôle essentiel dans la société. »

Dans le même esprit, la vice-coordinatrice du Cpcs-Up, Mariam Ibrahim, a insisté sur l’importance de cette initiative pour sensibiliser la communauté universitaire :« Nous voulons non seulement contribuer à un cadre de vie sain, mais aussi envoyer un message fort aux femmes : elles doivent sortir de leur zone de confort et s’impliquer activement dans le développement de leur environnement. »

Si l’initiative a été saluée par une grande partie des participants, certains ont néanmoins exprimé des réserves sur le lien entre cette journée de salubrité et la célébration des droits des femmes. C’est notamment le cas de Sophiane Azontchémè, qui a estimé que les deux événements ne sont pas directement liés :« Il n’y a pas forcément de corrélation entre la Jif et cette activité, mais elle reste néanmoins essentielle pour la préservation de notre cadre de vie. Ce qui est certain, c’est que les femmes ont participé massivement, ce qui est une belle avancée. »

L’initiative a également été l’occasion de sensibiliser la communauté universitaire aux comportements nuisibles à l’environnement, notamment l’abandon des déchets plastiques malgré la présence de poubelles. Le chef du service assainissement de l’Up a félicité et remercier l’ensemble des participants pour leur engagement en faveur d’un campus plus propre.

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Source : https://www.facebook.com/100088429607876/posts/pfbid02d1x1CuVZRThs2W82qM1LDFtHuDgJ4FjpE1bDHryFhSWDRruDAmaAoHnoNBRdoUmyl/?app=fbl

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